On se souvient tous de nos premiers instants derrière le volant. Le cœur qui bat un peu trop vite, les mains crispées sur le volant, et ce mélange de fierté et d’angoisse quand on appuie sur l’accélérateur.
Apprendre à conduire, c’est une étape importante, mais ce n’est pas toujours évident.

D’un côté, il y a l’envie de prendre la route, d’avoir plus de liberté, de pouvoir se rendre où on veut sans dépendre de personne.
De l’autre, il y a cette peur de mal faire, de gêner les autres conducteurs, ou encore de manquer de confiance quand quelqu’un s’impatiente derrière.

Je pense que beaucoup d’apprentis conducteurs se reconnaissent là-dedans.

La réalité des premiers kilomètres

On croit souvent que ce sera simple. Après tout, on a observé des centaines de fois nos parents conduire. Mais la réalité, c’est que la première fois qu’on doit s’insérer sur une autoroute ou se stationner en parallèle… c’est une toute autre histoire.

On fait des erreurs, on hésite. Et c’est normal. Personne n’est devenu à l’aise au volant instantanément!

Mais parfois, ce qui complique les choses, ce ne sont pas nos erreurs… mais le regard des autres. Les conducteurs pressés qui klaxonnent, ceux qui collent un peu trop notre derrière. Pourtant, on a tous commencé quelque part.

Se donner des outils pour mieux vivre l’apprentissage

C’est là que les petits détails font une grande différence. Un sourire, une parole rassurante, un moniteur qui croit en nous… ou même un simple signe qui permet aux autres de comprendre qu’on est en apprentissage.

De mon côté, j’ai voulu créer quelque chose de pratique et discret : un aimant « Apprenti conducteur ».
Pas besoin d’adhésifs ni de traces sur la voiture : on le place en un clin d’œil, on l’enlève quand on n’en a plus besoin. (Je le fais aussi en autocollant, juste à me demander) C’est un petit geste, mais il permet aux autres automobilistes de savoir qu’il faut être un peu plus patient. Et ça, ça change tout.

Une étape à savourer malgré tout

Apprendre à conduire, c’est aussi accumuler de beaux souvenirs : la première fois qu’on conduit seul sur une route de campagne, la fierté quand on réussit son stationnement sans reprendre dix fois, ou encore le moment où on réalise qu’on est enfin à l’aise.

C’est une étape qui demande du courage, de la pratique… et un peu de bienveillance, de soi envers soi-même et aussi des autres sur la route.

Alors à tous les apprentis conducteurs : soyez indulgents, persévérez, et rappelez-vous que chaque kilomètre parcouru est une victoire.